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100 ans à nous 5.

Même si la contribution est tout à fait inégale, on a fêté ensemble nos 100 ans ce dimanche. Ils auront duré 3 semaines mais auront été à un bon moment de vie de la famille.

Bref on s’est fait plaisir, journée cool scooter pour aller se baigner dans une cascade et restau classe le soir. En dessert un gâteau de pancakes à la banane, c’est dimanche tradition oblige.

 

 

Candice aura 10 ans jeudi 20 juin

Notre toute petite fille va avoir 10 ans jeudi, elle grandit grandit grandit …

copyright Candice : autoportrait, quand mon papa ne voit pas que je prends son appareil photo….

 

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Airs de jeux N° 28 : Candice est grande

Une fiche indonésienne oubliée en marge des écoles mais c’était une belle variante d’échanges entre Candice  de jeunes routards sur notre bateau vers Komodo.

Réfugié, interview de Candice

Candice, c’est quoi un réfugié ?

C’est quelqu’un qui s’est enfui de son pays car il a peur de se faire tuer.

Il vit où alors ?

Il vit dans un pays qui est à côté du sien mais il est dans un camp où il n’a pas le droit de sortir et il ne peut presque rien faire. Dès qu’il le sent il doit repartir dans son pays.

Comment mange-t-il et gagne-t-il de l’argent ?

Il se fait nourrir par ceux du pays où il est, il ne gagne pas d’argent.

As-tu des exemples ?

Oui, des réfugiés de Birmanie sont en Thailande.

Que peut-on faire pour eux ?

Je ne sais pas.

Note de la Rédaction : 130 00 birmans vivent dans 9 camps le long de la frontière Myanmar/Thailande. Nous sommes passés proche d’un des camps, juste assez pour qu’on sente des vibrations humaines. Le 20 juin c’est la journée mondiale des réfugiés et même si on est des gouttes d’eau loin de l’incendie, une prise de conscience et une écoute ne seront pas neutre.

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Deux jours autour de Chiang Mai, par Stéphanie

 

 

Hier nous avons décidé sur un coup de tête de partir avec un tour organisé pour un trekking de deux jours dans les alentours de Chiang Mai dans le nord de la Thaïlande.

Avant de partir pour la randonnée, le guide nous dépose à l’entrée d’un village Karen. C’est un village long-neck (femmes girafes) dans lequel la plupart des femmes portent des colliers en spirale qui enserrent leur cou. Au fil du temps elles rajoutent des anneaux. Ces colliers donnent l’impression que leur cou s’allonge.

C’est une communauté dont j’avais entendu parler mais que je ne situais pas en Thaïlande. Les agences proposent l’option visite d’un village karen comme on propose l’option balade à dos d’éléphant. Nous avons hésité avant de prendre cette option. Peur de visiter le village comme on visite un zoo et de regarder des bêtes curieuses. Mais rassurée par la façon dont nous avions vécu les visites de villages traditionnels en Indonésie et les échanges qui avaient pu être établis,  nous avons finalement choisi d’aller voir comment vivait cette communauté.

En fait plus qu’un village c‘est un marché tenu par des femmes « long-neck ». Nous faisons rapidement demi-tour, nous sommes trop mal à l’aise. Les craintes que nous avions  étaient bien fondées. On a presque l’impression d’être entrés dans un zoo. Il n’y a pas d’échange possible. Le guide n’est pas avec nous on ne peut donc pas lui demander de servir d’interprète pour pouvoir parler avec les femmes.  Je ne trouve pas les réponses aux questions que je me posais : pourquoi ces colliers, à partir de quel âge, quand des anneaux sont-ils rajoutés, les effets sur leurs corps, pourquoi certaines en ont aux  genoux. Frustrant et le sentiment d’avoir cautionné

l’exploitation de ces femmes.

On part pour la rando. Cette fois il y a un guide, on devrait donc éviter les mauvais plans et arriver à bon port !!! On part à 12h. Pas  sur que ce soit la meilleure heure par 40°. Mais nous partons plein d’entrain. C’est long très long, ca descend beaucoup et surtout ca remonte beaucoup. La rando est rythmée par les « j’ai soif », « c’est quand qu’on arrive » « j’en ai marre de marcher », mais au bout du compte les enfants ont vraiment bien marché. On passe d’une colline à l’autre aux milieux des cultures sur brulis. Tout est brun, sec, presque désertique. La saison des pluies qui arrive va transformer le paysage. On traverse ensuite une forêt de bambous.

Apres 3h30 de marche, on arrive enfin dans le village ou nous devons passer la nuit.  C’est aussi un village Karen. Nous ne le savions pas et j’espère que le contact que nous aurons va effacer la mauvaise sensation que j’ai ressentie ce matin. Lorsque nous arrivons le village est quasi désert. Seules quelques femmes sont dans le village. Les autres villageois sont au centre d’éléphants où ils sont embauchés.  A partir de 17h le village se met à vivre, les enfants et villageois rentrent. C’est  un petit village. Il n’y a que 3 familles.

Je fais une tentative pour parler à une femme. Mais avec mes deux mots de thaï (bonjour, merci) et ses trois mots d’anglais (100 baths, 150 baths, discount), la conversation est difficile. On arrive juste à se dire qu’elle a deux enfants de 3 et 5 ans et que j’ai trois enfants. J’essaie de faire venir le guide pour qu’il traduise, mais il ne se rend pas dispo. Nouvelle frustration.

De son côté, Candice tente aussi le contact avec les enfants entre jeux dans la forêt et

marelles.  On sent qu’il y a moyen de jouer avec les enfants (r de jeux n’est jamais bien loin, même si depuis un moment notre fil rouge trouve peu d’occasion de s’exprimer) , mais sans le guide nous n’y arriverons pas. Mais il fait à nouveau preuve de peu de bonne volonté et recule le moment de jouer jusqu’à ce que la nuit tombe et qu’on ne puisse plus jouer.

Demain le programme est chargé : visite d’un centre pour éléphants, rafting, mais ca je laisse Candice, Vaïk et Elian vous le raconter.

Je reprends cet article deux jours après cette rando. Le sentiment d’avoir participé à une exploitation n’est pas retombé. Je dirai même qu’il s’est accentué. Effectivement en rentrant, je suis allée sur internet pour essayer de trouver des infos sur ces communautés Karen. Et tout ce qu’on a lu n’est pas glorieux, nous confirme l’exploitation de ces communautés et nous permet de comprendre une partie de ce que nous avons vécu et ressenti dans ces villages.

Ces communautés sont en fait des communautés birmanes qui ont fuit la dictature de leur pays il y a une cinquantaine d’années. Ce sont des refugiés politiques. Ce statut ne leur donne aucun droit : ils n’ont pas de papier d’identité thaï, ils n’ont pas le droit d’exploiter des terres, pas le droit de travailler.

Face à l’intérêt croissant que les touristes, nombreux en Thaïlande, portaient à cette communauté et leur particularité, des agences de voyage se sont emparé du phénomène et on reconstitué des villages. Contre rémunération, ils doivent y  habiter. Les femmes avec leur collier doivent toujours être présentes pour les touristes et ne doivent pas quitter le village. Le guide nous avait effectivement expliqué que chaque famille recevait une rémunération mensuelle de 5000 baths (environ 140 euros)  et que l’agence employait les hommes dans le centre des éléphants.

Dans certains articles, il est expliqué que la tendance est à la perte de cette pratique des colliers. Je me demande jusqu’à quel point les femmes et même la petite fille de 3 ans que l’on a rencontré dans le village sont libres de leurs corps et de choisir  de porter ces colliers. Dans le village en effet 1 seule petite fille sur les 5 qui jouaient avait un collier. La proportion était plus élevée chez les femm

es, mais guère plus.

Alors que penser. Est-ce qu’on a bien fait d’y aller ou aurait-on du s’abstenir ?

J’avoue que je n’ai pas trouvé de réponse toute simple.

D’un côté je me dis que temps que les touristes comme nous irons dans les villages, jamais ces communautés ne pourront retrouver la liberté de vivre comme elle le souhaite, en gardant ou en abandonnant leur tradition selon leur propre choix, elles continueront à vivre en se sentant observées, épiées du fait de leur coutume.

D’un autre côté je me dis qu’en tant que refugié leur avenir est dans des camps, comme près de 130 000 personnes sur la frontiè

re Birmane,  que le minimum qu’on leur apporte leur permet de vivre décemment dans des villages – même si ces villages sont complètement artificiels et créés par les agences de tourisme – et non dans des camps.

Mais cet argument n’est –il pas juste là pour apaiser ma conscience d’avoir joué le jeu des agences en allant dans ce village, en photographiant ces femmes et ces enfants.

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Le rafting par Vaïk

 Nous sommes allés faire du rafting. Ça m’a hyper bien plu surtout que j’ai eu le droit de ramer. Dommage qu’il n’y avait pas que des courants, parce que dans les courants ça allait très vite, on se cognait sur les cailloux, on rebondissait, ça bougeait dans le bateau et nous étions un peu mouillés. Mais j’ai adoré. Dans un courant nous avons descendu une cascade. La balade en rafting a duré longtemps.

Arrivée chaotique à Chiang Mai, par Stéphanie

 

Pour aller à Chiang mai dans le nord de la Thaïlande, on décide de prendre un bus de nuit.  En Thaïlande les bus sont réputés confortables. Une nuit correcte s’annonce donc,  avec seulement des réveils furtifs lors des différents arrêts.

Je me réveille une nouvelle fois à 4h15 quand le bus s’arrête dans un terminal. Je ne sais pas où nous sommes. Rien n’est écrit en anglais, mais ce n’est pas grave, l’arrivée à Chiang Mai est prévue pour 7h00. Un petit œil sur les enfants profondément endormis et je me réinstalle pour finir ma nuit, quand un monsieur bien énervé monte dans le bus et vient vers nous. Je ne comprends rien de ce qu’il dit sauf « Chang Mai » !!!!!!!!!!!!!!!!

Panique à bord nous sommes déjà arrivés à Chiang Mai. On récupère nos affaires en quatrième vitesse, on réveille les enfants – du coup sans ménagement – et nous voilà à 4h15 au terminal de bus.

Il ne nous reste plus qu’à trouver un endroit pour finir la nuit. Deux options : rester au terminal jusqu’au matin (ca fait long avec les enfants) ou aller en centre-ville pour essayer de trouver un hôtel. On opte pour le second choix et nous voilà partis en tuk-tuk vers un hôtel repéré dans le lonely planet.

Forcement à 5h du matin l´hôtel est fermé. La réception ouvre à 7h00. Je laisse la famille devant l’hôtel et je fais le tour des guest-house dans le quartier, mais tout et fermé.

A 7h00, je prends au saut du lit les réceptionnistes, mais là encore peu de succès. Il n’y a souvent que des chambres pour 2. On m’a même proposé de prendre 3 chambres !!!!! Et quand une réponse est positive, l’enthousiasme retombe vite. «  Super et on peut venir maintenant ? »  « ah non la chambre est occupée, elle ne sera pas libre avant 11h »  Pas cool.

Je ne suis pas loin de craquer, quand enfin dans une guest house il y a une chambre de libre. Le temps de ramener la petite famille et nous voilà installés. Il est 7h30.

J’admire encore en écrivant ces mots la capacité d’adaptation de Candice Vaïk et Elian qui sont restés cool pendant  ces 3 heures un peu galères.

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Bande annonce Vaïk saison 3

On est en Thailande depuis une grande semaine et on commence à rentrer dans cette phase de voyage. Pour preuve, la bande annonce de la Saison 3 des équilibres de Vaïk.

Le plus long a été d’expliquer à l’éléphant, en Thailandais, que l’on faisait une photo d’équilibre de Vaïk à chaque point de passage de notre voyage. En voyant la saison 2 sur le PC, l’éléphant a compris le truc et a été d’accord pour tenter de faire comme Vaïk. Il a réussi.

PS : vu mon niveau sur photoshop, vous pouvez être certain que cette photo n’a pas été retouchée…

PS : le nouvel objectif est renversant.

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Dansez maintenant, par Candice et Stéphanie

Article de notre partie de voyage en Indonésie

Nous avons, par deux fois, assisté à des spectacles de danse balinaise.
La première fois s’était à Padangbai dans le sud de Bali. Nous avons eu la chance d’arriver dans la ville au moment de la fête du temple : 3 jours de cérémonie qui s’achevaient chaque soir par de la danse. Danse et religion semblent très liées.
J’ai été impressionnée par cette expression corporelle, mélange de danse et de théâtre où les danseurs sont accompagnés par un orchestre gamelan principalement constitué de percussions.
Chaque partie du corps s’exprime.  Les gestes de la main et des doigts en particulier sont très précis. A certains moments l’expression passe uniquement par les mouvements des yeux.
Bref un spectacle magique ou j’ai été transportée dans un monde de légendes et de mythes. Toutefois j’ai apprécié l’esthétique sans comprendre malheureusement tout le sens de ce qui était interprété.
La seconde fois nous étions à Ubud où chaque soir une dizaine de spectacles sont proposés aux touristes. C’étaient les mêmes danses, mais dans le cadre d’une salle de spectacles, assise sur une chaise en plastique, entourée de touristes, j’ai été moins touchée. Par contre le clou de ce spectacle, c’était la prestation sur scène pendant quelques minutes d’une petite savoyarde !!!
Et toi Candice qu´est ce que tu en as pensé ?
J’ai adoré les spectacles, surtout à Ubud car au début il y  une présentation de cérémonie et à la fin des enfants déguisés en singe.
Les yeux de tous les danseurs, surtout ceux des filles, allaient très vite de gauche à droite.
Ils portaient aussi de très beaux costumes plein de couleurs.
Je suis montée sur scène. C’était trop bien. J’ai dansé avec un monsieur qui portait un masque de Jauk, c’est un démon.