Archive for » mai, 2013 «

Dansez maintenant, par Candice et Stéphanie

Article de notre partie de voyage en Indonésie

Nous avons, par deux fois, assisté à des spectacles de danse balinaise.
La première fois s’était à Padangbai dans le sud de Bali. Nous avons eu la chance d’arriver dans la ville au moment de la fête du temple : 3 jours de cérémonie qui s’achevaient chaque soir par de la danse. Danse et religion semblent très liées.
J’ai été impressionnée par cette expression corporelle, mélange de danse et de théâtre où les danseurs sont accompagnés par un orchestre gamelan principalement constitué de percussions.
Chaque partie du corps s’exprime.  Les gestes de la main et des doigts en particulier sont très précis. A certains moments l’expression passe uniquement par les mouvements des yeux.
Bref un spectacle magique ou j’ai été transportée dans un monde de légendes et de mythes. Toutefois j’ai apprécié l’esthétique sans comprendre malheureusement tout le sens de ce qui était interprété.
La seconde fois nous étions à Ubud où chaque soir une dizaine de spectacles sont proposés aux touristes. C’étaient les mêmes danses, mais dans le cadre d’une salle de spectacles, assise sur une chaise en plastique, entourée de touristes, j’ai été moins touchée. Par contre le clou de ce spectacle, c’était la prestation sur scène pendant quelques minutes d’une petite savoyarde !!!
Et toi Candice qu´est ce que tu en as pensé ?
J’ai adoré les spectacles, surtout à Ubud car au début il y  une présentation de cérémonie et à la fin des enfants déguisés en singe.
Les yeux de tous les danseurs, surtout ceux des filles, allaient très vite de gauche à droite.
Ils portaient aussi de très beaux costumes plein de couleurs.
Je suis montée sur scène. C’était trop bien. J’ai dansé avec un monsieur qui portait un masque de Jauk, c’est un démon.

Asie du Sud Est c’est parti.

On part donc demain matin pour Ayuthaya, la capitale historique de Siam, l’avant Thailande. En deux jours on n’a pas réellement visité Bangkok, on a juste quelques points de repères pour une plus grande visite juste avant de rentrer en France.

Néanmoins nos  mini balises sont poinçonnées, Stéphanie et Vaïk ont leurs livres, Vaïk et Elian de bonnes séances dans la piscine de l’hôtel, j’ai mon 10 24 mm ça va  envoyer du lourd. Seule Candice n’a pas de nouvelles tresses mais ce n’était pas l’urgence.

En bonus, on a assisté à un combat de boxe thai, on a réussi à traverser un marché chinois et vu un serpent à langue bleue !!!!

Bangkok est étourdissant et nous n’avons pas encore les armes pour la visiter

On est en retard sur la mise à jour du blog mais un peu de décalage temporel ne devrait pas trop vous perdre.

On vient de finir de poser les balises et n’allant pas au Myanmar ( Birmanie ), il faut faire des choix.

 

Category: Non classé  2 Comments

Bangkok

On est à Bangkok, vol sans encombre et la sensation de repartir en voyage. On s’arrête 2 jours pour non pas poser les valises, mais poser les balises. On doit encore décider quelques grandes lignes, on vous en parle très vite.

au programme en 2 jours des mini balises:

clôturer l’indonésie sur le blog et répondre à quelques mails,

refaire les tresses à Candice

voir pour un bel objectif 10 24 mm pour adrien

trouver une librérie francaise pour stéphanie

livres francais, piscine et Tv pour vaïk

Piscine pour Elian

et prendre nos points de repères pour une viste de la ville en fin de voyage

 

Tout va bien chez les Rdejeux, il reste 2 mois et 15 jours d’atterrisage en France , avant le retour dans notre nid chambérien.

Category: Non classé  One Comment

Volcan : gunung Batur

 

Un dernier volcan, sur Bali, le matin entre 6 et 8 avant de repartir sur Kuta au Sud. Le Mont Batur est une des attractions de Bali. Certainement important dans la culture locale, le lieu est aujourd’hui une usine à touristes et il a fallu que je me cache pour monter sans guide. Je ne rechigne pas en général pour payer des locaux pour partager une ascension mais on a été tellement pris pour des portefeuilles ambulants que je n’ai pas voulu jouer le jeu.

 

Anniv Vaïk, 8 ans.

Vaïk avait fait son programme pour la journée d’hier, pour son anniversaire des 8 ans :

Céréales au petit dej et gâteau au chocolat

Cadeaux

Surf ou piscine si les vagues sont pas bonnes

Hamburger frites et jus d’orange

Surf ou piscine si les vagues sont pas bonne

Apéro et rouleaux de printemps dans la chambre d’hôtel

La fête entre nous.

Images et commentaires du principal intéressé :

Bisous à tous. Vava.

NDRL, Vaïk est crevé ce soir et vient de répondre à quelques mails et la com internet reste pour lui assez abstraite. Tout va bien.

NDLR : on prononce parfois Baïk à l’espagnol pour se rappeler de bons souvenirs. Il se trouve aussi que Baik veut dire Bien en langue indonésienne. Son second prénom est Malo qui veut dire Mal en espagnol. Hasard et nécessité ? Bref l’occasion d’écrire Baïk sur le gâteau ( empilement de crêpes nutella, c’était dimanche ) ne pouvait pas se laisser passer.

Category: Vaïk  7 Comments

Conduire à Bali, une aventure en elle-même

 Un voyage dans le voyage, se retrouver au volant d’un monospace à Bali.

Quelques grandes lignes pour situer la scène :

Le camping car nous manque, alors pour rigoler on a décidé de louer une grande voiture pour pouvoir dormir dedans.

Bali est le pays du scooter, à droite à gauche, devant derrière, aussi souvent dessous parait-il mais on en n’a pas vu.

Les routes sont larges pour que 2 scooters puissent se croiser facilement.

Les quelques doubles voies passent à une voie sans aucun signe, c’est assez drôle pour les ponts, la voie de gauche ne sert qu’à celui qui veut laver sa voiture.

Les panneaux de signalisation sont quasi inexistant, quelques noms de ville par moment.

La conduite se passe à gauche car le volant de la voiture est à droite, sur la route ce n’est pas aussi radical.

Nos 3 enfants se sont énervés à plusieurs reprises et une femme co-pilote n’est pas la solution la moins crispante. La copilote adore les paysages et petits objets visibles de la route.

Le programme de la semaine a été un peu chamboulé car priorité au surf et aux copains mais on a réussi à faire 500 km, en ne touchant qu’un seul retro et à passer une super nuit au milieu des rizières.

Ps : Photo pur Xav, une porte avec des escaliers j’ai eu envie de passer en voiture…

Category: Non classé  2 Comments

Balise N°14 : Le Bromo, Aire de jeux

Le Bromo, c’est le volcan carte postale avec au lever du jour les dômes éclairés et la caldera recouverte d’une mer de nuage. On le savait et on savait aussi qu’il y aurait plein de monde. En plus, les copains rencontrés nous ont dit qu’il fallait mieux prendre un Tour avec le Kawa Ijen que de se débrouiller seuls. On est donc parti sans beaucoup d’ondes positives. Résultat, on a joué entre le programme officiel le flux des touristes (essentiellement indonésiens) et les éléments, un super souvenir.

En résumé, juste pour faire sourire :

Le bus nous dépose comme prévu à 23h à Promolinggo, mais pas à la gare routière où on pensait trouver un petit hôtel pour la nuit, mais devant une agence de voyage.

L’agence toute petite fonctionne 24h/24 et nous propose de monter de suite au Bromo ( 2h de route) pour voir le lever du jour et redescendre dans la foulée, on gagne 1 jour.

On trouve ça un peu dur après nos 13h de voiture et de bus de la journée, on dort par terre dans l’agence et prend un bus à 5h du mat.

Le vendeur convainc Stéphanie d’acheter un Tour avec le Kawa Ijen, elle me convainc  à son tour, on ajoute une nuit au milieu pour éviter la sur fatigue.

Donc 2 jours et 2 nuits au Bromo, beaucoup plus que la moyenne, les visiteurs passent au maxi une nuit et la plupart arrivent même le matin à 5 heures et repartent après le lever de soleil. On est lent et on sent les gens nous doubler en permanence.

On prend donc le temps, même si l’hôtel est le pire qu’on ait eu depuis le début du voyage : humide, sale, désert. Enfin, on est tout seul dedans, les petits peuvent crier et jouer au foot dans le couloir.

Première étape, on se rend en jeep sur les hauteurs  d’où nous avons un panorama sur la caldera du Tengger avec au centre le Bromo et le Batok au milieu d’une plaine de cendres et en arrière plan le volcan Senaru qui crache régulièrement. On assiste à un beau lever de soleil entourés de quelques centaines d’Indonésiens.

Seconde étape, nous grimpons  sur la lèvre du cratère du Bromo. Nous voyons au fond un petit  lac d’acide sulfurique.  Je fais le tour du cratère avec Elian.

Pour retourner à l´hôtel on abandonne la jeep et nous rentrons à pied. On joue, on se fait de belles séances photos, on court dans les dunes, et les enfants fatigués finissent le chemin à cheval. Je retourne au lever du jour la seconde nuit car notre tour ne nous avait pas déposé au meilleur lieu pour les photos (le Bromo était caché !!!)

Balise N°13, Kawa Ijen, chapitre 4

Dedans

On empreinte le chemin qui descend au fond du cratère, le même que cette nuit. Cette descente n’a rien à voir, je vais pouvoir comprendre un peu de ce qui se passe ici. Pourquoi font-ils ça ? Pourquoi les laisse-t-on faire ça ?

D’un coup le grand nuage blanc remplissant le cratère se dissipe. Il laisse place à une énorme falaise circulaire très claire d’environ 200 m de haut. Au fond, un lac bleu jade apparait, encore dans l’ombre de la paroi. Sur la gauche entre la paroi verticale et le lac, un nuage blanc s’échappe à la verticale. La roche à sa base est jaune et sillonnée de tubes noirs. Un peu à l’écart, les porteurs remplissent leurs paniers. En me retournant, je vois Stéphanie en haut du cratère, c’est bon, eux aussi ils voient. On continue de descendre. Sur le chemin, les porteurs posent leurs chargements sur des petites plateformes à hauteur et fument une cigarette. Je suis dans le cadre des photos de Salgado. Solgun me montre un effondrement sur la droite, l’an dernier d’énormes blocs se sont détachés, de l’autre côté de la zone de travail. Il était là, le sol a tremblé, il a eu vraiment peur. Pourquoi l’effondrement était de l’autre côté ? Il ne sait pas. Le sentiment d’être là où il se passe quelque chose m’envahit. Solgun sourit à me voir photographier dans tous les sens. Je reconnais le caillou sur lequel j’avais posé mon pied photo ce matin avant le nuage. Je refais le même cadrage, seuls deux bidons d’eau se retrouvent sur les deux photos. Jamais cette nuit je n’aurais pu imaginer ce paysage si particulier ponctué de silhouettes enfumées.

Nous sommes maintenant au fond du cratère, proche du lac d’acide sulfurique ! Les tuyaux noirs laissent échapper de la fumée et un liquide jaune orangé qui se répand sur le sol. Ce liquide se solidifie rapidement et forme une roche jaune plus claire. Les tuyaux sont au nombre de quinze alignés le long de la falaise et servent de collecteurs aux vapeurs de soufre se dégageant de la paroi. Le bluefire de cette nuit était en fait la combustion d’une partie de ce gaz, un bruleur de cuisinière de géant.  Quatre porteurs sont en train de casser des blocs de soufre jaune à l’aide d’une barre-à-mine. L’un d’entre eux porte un masque à gaz, les autres esquivent le nuage montant à la verticale. Je n’ai pas une vision de l’enfer, je pousserai même à dire que l’atmosphère est bon enfant. Je me balade dans cette usine à ciel ouvert, appareil photo à la main. Irréel. Les porteurs me sourient, Solgun fait des nouveaux moulages de tortues et d’avions, des cries de joie descendent du chemin. Pourtant on est à 10 m d’un lac d’acide sulfurique, les nuages toxiques se déploient dans le ciel et la petite piscine d’eau douce prévue pour arrêter un incendie de la zone me parait plus que dérisoire. Solgun m’explique avec simplicité son travail. Il me montre son double panier et retaille quelques blocs pour affiner l’équilibre. Le poids de 80kg oblige une minutie dans l’équilibrage des 2 paniers qui prend au moins 15 minutes. C’est prêt, on remonte ensemble. Je me mets derrière lui. Il porte 100kg, moi 3. Son rythme est lent et assuré. Il a retiré son T-shirt pour la montée.

 La latte reliant les deux paniers lui écrase l’épaule. Ses trapèzes hypertrophiés se gonflent tour à tour quand il passe le panier d’une épaule à l’autre. On pourrait presque croire qu’il a un nouveau muscle. Je lui dis mon impuissance à l’aider, il sourit. Je passe devant en prenant garde de ne pas le gêner pour prendre quelques photos. Il monte sans souffrance visible. J’entends parler français, on ne doit pas être loin de la lèvre du cratère. Au sommet un peu à l’écart des touristes, il fait une pause cigarette. On discute à nouveau, il me parle d’une douleur qui commence à le gêner fortement, il me montre le bas de ses reins. Que puis-je ? La  douleur n’est pas apparente sur les visages mais les corps s’usent, peut il en être autrement. Qui achète ces blocs de soufre ? Ils ne peuvent ignorer tout ça. Les touristes, comme nous apportent aussi de l’argent, serais-je ici s’il n’y avait qu’un musée ? Je décide de le quitter là et de redescendre au bus rapidement, j’ai besoin de solitude pour digérer. De plus, l’idée de regarder son corps se déformer dans la descente me mets déjà mal à l’aise.

Je le salue et le remercie du temps passé ensemble. Je n’ai pas mes réponses à mes questions mais j’ai des éléments sensibles et des réponses partielles. Pour aller plus loin, il me faudrait du temps. En quelques heures sur place, je ne pouvais collecter plus de sensations et d’informations. Je ne veux pas partir, je suis bien.

En partant, il me redit son nom Solgun et me précise qu’il est un guide local, il me demande de ne pas oublier cela quand je vais montrer les photos. Je sens que c’est important et que c’est la seule chose que je peux faire pour lui. J’espère par cet écrit avoir répondu à sa demande.

Category: Non classé  2 Comments

Les crêpes en Indonésie

 

On se demande ce qu’on fait avec une crêpière ici… Le petit dèj classique, que l’on trouve dans tous les hôtels est le banana pancake !!! C’est vrai que le pancake est une copie grossière de notre crêpe bretonne svelte et colorée, mais vue d’ici c’est assez proche.

Mais on ne s’est pas laissé abattre par le banana pancake malgré tout mangé tous les matins et en plus :

Partage de la cuisine dans le petit hôtel de Semaru car ils ne connaissaient que les pancake. Stéphanie a fait 30 minutes de moto pour aller récupérer les ingrédients. Elle a même failli rapporter un poulet vivant.

Crêpes en attente de Stéphanie et des deux grands lors de son plan à la Vadrot. Là ils ne connaissaient pas les crêpes. Pour la petite histoire, je me suis trompé en achetant la farine, j’ai pris de la farine de tapioca. Résultat, il faut bien rajouter du blé pour que la pâte prenne et les crêpes ressemblaient à du chewing-gum, original.

Bref, on garde avec soin notre crêpière et espère avoir de plus belles aventures dans les prochains pays à traverser.